Les profits des ventes seront versés à un centre de danse-thérapie
Eloise Passarella s’est initiée à la danse à l’âge de six ans, en France. Au fil des ans, elle a progressé jusqu’à suivre des cours au Conservatoire de Paris. Après une brève pause – et un déménagement à Montréal –, elle s’est inscrite au programme danse-études du Collège de Montréal, où elle suivait les cours habituels du programme d’études secondaires le matin, puis dansait pendant trois heures chaque après-midi au centre Ballet Divertimento.
C’est à cette époque, puis durant ses études en sciences de la santé au Collège Dawson, qu’Eloise s’est fascinée pour la dissection. Cherchant sans cesse de nouvelles façons de répondre à ses questions et intriguée par le rôle de la pathologie, qui aide à révéler le véritable diagnostic, elle a décidé de s’orienter vers la médecine légale.
Aujourd’hui en première année de médecine à l’Université McGill, Eloise continue de danser quatre fois par semaine et cherche à conjuguer ses deux passions.
« J’ai l’idée depuis un moment d’une initiative qui combine mes deux grandes passions, la danse et la médecine, tant sur le plan des bénéficiaires du projet que du processus de création. » L’initiative en question : un calendrier de danse qui met en vedette Eloise et d’autres étudiants en médecine mcgillois ayant une formation de danseurs.
« Les photos ont été prises dans des lieux du réseau médical et dans nos milieux d’apprentissage, de façon à représenter le système de santé, et nous avons essayé d’illustrer le plus de styles de danse possible », explique Eloise. Elle ajoute que Karmin Yu, également étudiante de première année en médecine, « a fait un travail magnifique comme photographe et conceptrice graphique du calendrier. »

Le lien entre danse-thérapie et médecine ne s’arrête pas là. Un atelier sur cette forme de thérapie a par exemple été présenté au sommet Simnovate du Centre de simulation et d’apprentissage interactif Steinberg de l’Université McGill, en mai 2016.
« Danser m’aide à gérer et exprimer mes émotions, à vivre dans l’instant présent », affirme Eloise. « Je recommande fortement le Centre national de danse-thérapie car je crois que la danse peut aider beaucoup de gens. »
Le 2 décembre 2016