Des chercheurs du Centre universitaire de santé McGill (CUSM) et de l’Hôpital général juif ont découvert que des patients exposés aux faibles doses de rayonnement ionisant que produisent l’imagerie du cœur et les traitements thérapeutiques à la suite d’un grave infarctus du myocarde seraient exposés à un risque de cancer plus élevé.

« À l’aide d’une base de données administrative, nous avons sélectionné une cohorte de patients sans historique de cancer et ayant subi un grave infarctus du myocarde entre avril 1996 et mars 2006. Nous avons documenté tous les examens d’imagerie cardiaque et les traitements nécessitant de faibles doses de rayonnement ionisant », écrit la docteure Louise Pilote, coauteure de l’étude, chercheuse en épidémiologie à l’Institut de recherche du CUSM et directrice de la Division de médecine interne du CUSM. Les découvertes ont été publiées récemment dans le journal de l’Association médicale canadienne.

Le docteur Mark Eisenberg, de la Division de cardiologie et d’épidémiologie clinique de l’Hôpital général juif de Montréal, est coauteur de l’étude avec son épouse, la docteure Pilote. « Nombre de médecins travaillant dans différents hôpitaux peuvent demander pour des patients de multiples tests d’imagerie et des traitements différents, sans que personne n’en conserve la trace », a déclaré le docteur Eisenberg à myhealthnewsdaily.

« Dans le passé, cela ne représentait pas un grave problème, mais aujourd’hui, avec l’explosion des tests d’imagerie, nous devons commencer à songer à créer un système de registre qui indique quels tests d’imagerie les patients ont déjà subis. »

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