Cette percée pourrait éventuellement aider à améliorer la prévention, le diagnostic et le traitement de complications métaboliques associées à l’obésité

rabasa-lhoretUne équipe de chercheurs de l’IRCM à Montréal dirigée par Rémi Rabasa-Lhoret (professeur associé au Département de médecine (Division de la médecine expérimentale) de l’Université McGill), en collaboration avec Jérôme Ruzzin de l’Université de Bergen en Norvège, a trouvé un lien entre un type de polluants et certaines complications métaboliques de l’obésité. Cette percée, publiée en ligne  par The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism, pourrait éventuellement contribuer à l’amélioration de la prévention, du diagnostic et du traitement des risques cardiométaboliques associés à l’obésité, comme le diabète, l’hypertension et les maladies cardiovasculaires.

Bien que l’obésité soit fortement associée à la résistance à l’insuline et au diabète de type 2, une sous-population d’individus obèses, nommée « obèses mais métaboliquement sains », semble être relativement protégée de telles complications cardiométaboliques. Les chercheurs de l’IRCM étudient les facteurs qui pourraient protéger les personnes obèses qui sont métaboliquement saines, afin de trouver des pistes thérapeutiques pour prévenir les complications pour d’autres personnes qui sont à risque.

« Dernièrement, il a été démontré que les polluants organiques persistants (POP) accélèrent le développement du prédiabète et de l’obésité chez la souris, imitant ainsi le profil cardiométabolique défavorable qui caractérise certaines personnes obèses. Le but de notre étude était donc de vérifier si les individus obèses mais métaboliquement sains ont des taux circulants de POP plus faibles que les personnes obèses avec des complications cardiométaboliques » a dit Rémi Rabasa-Lhoret, M.D., Ph. D.,  endocrinologue et directeur de l’unité de recherche sur les maladies métaboliques à l’IRCM.

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10 mars 2014