Des chercheurs de l’IRCM démontrent l’importance de l’architecture de l’ADN dans le contrôle de l’activité des gènes
Une étude menée par l’équipe de Marie Kmita (professeure associée au Département de médecine (Division de la médecine expérimentale) et au Département de biologie de l’Université McGill) à l’IRCM, en collaboration avec Josée Dostie de l’Université McGill, démontre l’importance de l’architecture de la chromatine dans le contrôle de l’activité des gènes, notamment ceux qui gouvernent les processus de développement de l’embryon. Cette découverte, récemment publiée dans la revue scientifique PLOS Genetics, pourrait avoir un impact considérable sur le diagnostic des maladies génétiques.
Chaque cellule du corps contient le patrimoine génétique d’une personne sous la forme de molécules d’ADN, enroulées autour de structures nommées nucléosomes. L’assemblage de l’ADN et des nucléosomes forment la chromatine, qui est le composant principal des chromosomes.
« Nos travaux ont montré que la régulation de l’activité des gènes qui contrôlent le développement de l’embryon est liée à l’organisation tridimensionnelle de la chromatine. En effet, cette architecture de la chromatine, qui varie selon le type de cellules, crée des contacts précis entre des séquences d’ADN régulatrices et les gènes dont elles vont réguler l’activité » a expliqué la Dre Kmita, directrice de l’unité de recherche en génétique et développement à l’IRCM.
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