Par Christina Kozakiewicz, École des sciences infirmières Ingram
Shelby Adams-Perron, Jasmine Alami, Kina Massarotto et Cassandra Veilleux sont au nombre des quelque 200 étudiants et étudiantes que l’École des sciences infirmières Ingram vient de diplômer officiellement à la collation des grades des sciences de la santé, le 28 mai 2019. Shelby, Jasmine, Kina et Cassandra et ont aussi reçu des prix soulignant leurs réalisations personnelles tout au long de leurs études à McGill. À l’occasion de la collation des grades, elles nous ont parlé de leur choix de programme d’études, de leurs plans d’avenir et de leurs conseils à celles et ceux qui envisagent d’étudier en sciences infirmières à McGill.
Pourquoi avez-vous choisi la profession infirmière?

Shelby Adams-Perron :
Mon premier contact avec le domaine remonte à 2014, lorsque j’ai commencé mon DEC au Collège Dawson en sciences infirmières. J’ai choisi ce champ d’études parce que je voulais accomplir quelque chose d’exigeant et de stimulant qui aidait les gens chaque jour. Au début, je ne savais pas si cette discipline me contenterait, mais en fin de compte elle m’a passionnée au point d’entreprendre mon baccalauréat en sciences infirmières à McGill.
Jasmine Alami :
J’ai toujours aimé travailler en collaboration avec des gens. Mais c’est en faisant du bénévolat à l’hôpital durant mon baccalauréat à McGill que j’ai découvert l’admirable travail du personnel infirmier pour les patients. J’ai su alors que je voulais pratiquer cette belle profession, qui me permet d’améliorer la santé de patients à tant d’égards. Le personnel infirmier est bien placé pour opérer des changements positifs au sein du système de soins de santé, ce qui est à mes yeux un travail important et gratifiant!
Kina Massarotto :
J’ai décidé de devenir infirmière, car j’ai toujours considéré que la santé est notre plus précieux atout, la fondation sur laquelle tout repose. J’ai su rapidement que les sciences infirmières me permettraient d’aider les gens à atteindre, maintenir ou retrouver un état de santé optimal en les accompagnant à travers leur trajectoire. Je voulais exercer une profession qui me permettrait de poser de bonnes actions concrètes chaque jour, en ayant un impact positif sur les patients qui croiseront mon chemin. Les visages multiples de la profession m’ont attiré! Les infirmières sont présentes dans tous les milieux et jouent un rôle crucial qui revêt plusieurs facettes, dont beaucoup sont méconnues: l’enseignement, l’évaluation, la coordination des soins, la planification et le suivi, en plus des traitements infirmiers et médicaux. J’ai vu la profession infirmière comme un monde d’opportunités et d’apprentissage infini et j’ai eu envie d’y plonger.
Cassandra Veilleux :
J’ai toujours eu un intérêt marqué pour les sciences de la santé, principalement en milieu hospitalier. Pour une raison quelconque, je me suis toujours sentie chez moi quand je mettais les pieds dans ce type d’établissement. Les sciences infirmières ont pris une grande importance quand ma coloc y est entrée et me racontait ses journées de stage si palpitantes, mais si gratifiantes et si enrichissantes.
Lorsque je me suis inscrite au programme de maîtrise, je ne pensais pas être acceptée, mais en recevant la lettre qui le confirmait, j’étais si excitée à l’idée de devenir infirmière que j’ai tout de suite su que c’était ma niche. Après mûre réflexion et après avoir consulté mes amies les plus proches, il est devenu évident que je possédais déjà plusieurs atouts recherchés dans cette profession et qu’il était facile de m’y imaginer dans le futur.
 
Comment vous sentez-vous après avoir reçu ce prix?
Shelby Adams-Perron, lauréate du prix Barbara Ann Altshuler, que l’ÉSII décerne à une finissante ou à un finissant au premier cycle en sciences infirmières en fonction de ses réalisations cliniques et universitaires :
Le prix a été une agréable surprise et j’en suis ravie. Ça fait vraiment plaisir de voir les efforts et la persévérance qu’on a déployés au cours des deux dernières années ainsi salués.
Jasmine Alami a reçu le prix commémoratif F. Moyra Allen, créé en hommage à la carrière éminente et à la renommée internationale de F. Moyra Allen, B. Sc. inf., Ph. D., professeure émérite en sciences infirmières. L’ÉSII attribue le prix à une diplômée ou à un diplômé du programme de maîtrise qui manifeste toutes les qualités requises pour mener une carrière florissante dans l’étude et la pratique des sciences infirmières :
C’est un peu incroyable! Je suis très reconnaissante d’avoir été désignée pour ce prix. Il souligne mon travail acharné, et celui de mes camarades, au cours des trois dernières années. Des femmes telles que la Pre Moyra Allen ont façonné les soins de santé au Canada et la profession infirmière, et j’espère bien contribuer de la sorte durant ma carrière.
Kina Massarotto lauréate du prix Pearson, octroyé par l’École des sciences infirmières Ingram à un finissant ou une finissante dont la moyenne générale est élevée :
Recevoir ce prix est un réel honneur. À l’Université McGill, je suis entourée d’individus talentueux et passionnés, donc de savoir que je me suis démarquée à ma façon me touche beaucoup. Je le prends comme une indication que je suis sur la bonne voie, et que tous les sacrifices faits et les efforts fournis sont reconnus.
Cassandra Veilleux, lauréate du prix de fin d’études Evelyn Rocque Malowany, remis par l’École des sciences infirmières Ingram à une étudiante ou à un étudiant ayant démontré un esprit d’initiative et de leadership dans la profession infirmière :
En toute honnêteté, à la réception du courriel, j’étais sans mot. J’ai reçu cet hommage alors que je ne m’y attendais pas du tout et j’en suis et je demeure excessivement honorée. Jamais je n’aurais pensé recevoir cette reconnaissance, donc je me sens privilégiée et j’en remercie tous ceux qui en ont décidé ainsi!
 
Quels sont vos plans d’avenir?
Shelby Adams-Perron :
J’envisage de travailler quelques années en médecine générale afin d’acquérir de l’expérience professionnelle, et par la suite de m’inscrire au programme de maîtrise, comme infirmière praticienne en soins de première ligne ou infirmière praticienne en soins de courte durée.
Jasmine Alami :
J’amorce ma carrière en tant qu’infirmière à l’unité de chirurgie pour patients hospitalisés C8 à l’Hôpital Royal Victoria.  Je travaillerai aussi à la publication de mon projet de recherche de maîtrise. Et bien entendu, je continuerai à m’investir au sein d’organisations provinciales de soins de santé pour continuer à favoriser l’avancement des soins aux patients et de la profession infirmière!
Kina Massarotto :
Je débute sous peu en tant qu’infirmière clinicienne à l’urgence de l’hôpital Royal Victoria. J’espère y travailler quelques temps afin d’acquérir une expérience diversifiée et j’aimerais ensuite poursuivre mes études à la maîtrise, lorsque mon identité professionnelle sera plus développée! Outre les soins d’urgence, j’ai un intérêt particulier pour la santé mentale et la santé communautaire.
Cassandra Veilleux :
Dans un futur proche, je vais faire mes débuts comme infirmière au centre hospitalier de l’Hôpital Royal-Victoria sur une unité comportant 7 différents services, dont chirurgie générale, gynécologie, urologie et oncologie. Je reste aussi à l’affût des différentes possibilités qui pourraient s’offrir à moi afin de saisir toutes celles qui me permettraient de devenir la meilleure version de moi-même en tant qu’infirmière!

 

Que diriez-vous à quelqu’un qui pense entreprendre des études en sciences infirmières à McGill?
Shelby Adams-Perron :
Je dirais simplement de relever le défi. Ça demande beaucoup d’efforts et de longues heures, mais l’éventail formidable d’expériences et de possibilités nous rend meilleurs dans la pratique. La profession est exigeante, mais enrichissante et satisfaisante, et McGill est l’endroit parfait pour amorcer une carrière d’infirmière.
Jasmine Alami :
Si vous avez la volonté de vous dépasser et de faire partie d’une École où l’on favorise l’ingéniosité et l’autonomie du personnel infirmier, n’hésitez pas. Vous découvrirez l’importance cruciale du patient et de sa famille au cœur de toutes les sphères des soins de santé. Vous découvrirez l’influence que vous pouvez avoir dans la vie de vos patients, mais aussi au sein des unités de soins, des hôpitaux et du système en général. Vous aurez d’innombrables possibilités d’intervenir et de perfectionner vos connaissances : saisissez-les!
Kina Massarotto :
Avancez avec confiance dans la direction qui vous inspire! Plus vous vous investirez dans vos études, plus vous en retirerez. Il faut une motivation intrinsèque solide pour travailler dans la profession infirmière, rappelez-vous toujours la raison pour laquelle vous faites ce que vous faites et ce pourquoi les sacrifices et les efforts en valent largement la peine! Je dirais également aux francophones de ne pas avoir de craintes d’étudier au sein d’une université anglophone. Je suis francophone et je me suis très vite sentie chez moi à McGill. Il s’agit d’une des meilleures universités au Canada et cette réputation, à mon avis, est amplement méritée.
Cassandra Veilleux :
À tous ceux qui hésitent ou ne savent pas si ce domaine ou cette maîtrise leur conviennent, je leur recommande fortement de s’inscrire et de faire le saut! Il suffit de moins de deux mois que tu mets déjà les pieds en milieu infirmier et goûtes aux aléas de ta future profession! Je dirais qu’il suffit de ce temps-là pour valider ton choix. Plus le temps file, plus on apprend, plus on en découvre et plus on se découvre afin de savoir ce qui nous allume vraiment parmi les millions de choix qui nous sont offerts! Donc, qu’attends-tu pour t’inscrire?

 

Félicitations aux nouveaux diplômés et diplômées en sciences infirmières!

 

Le 31 mai 2019