Hannah Palmer, Katherine Mohsen, Katie MacMillan et Xavier St-Germain Roy (Photo: Owen Egan/Joni Dufour)

Par Christina Kozakiewicz, École des sciences infirmières Ingram
Katie MacMillan, Katherine Mohsen, Hannah Palmer et Xavier St-Germain Roy ont officiellement reçu leur diplôme de l’École des sciences infirmières Ingram lors de la collation des grades des sciences de la santé, qui a eu lieu le 29 mai 2018. À ces diplômes se sont ajoutés des prix soulignant leurs succès personnels tout au long de leurs études à McGill. À l’occasion de cette collation des grades du printemps, Katie, Katherine, Hannah et Xavier nous ont parlé de leur choix de programme d’études, de leur plan d’avenir et de leurs conseils à ceux et celles qui envisagent d’étudier en sciences infirmières à McGill.
Pourquoi avez-vous choisi la profession infirmière?

Katie MacMillan :
J’ai toujours eu du plaisir à aider les gens, et depuis le secondaire, je sentais que travailler en santé était une bonne façon d’y parvenir. J’ai ensuite rencontré une infirmière praticienne qui m’a inspirée et amenée à envisager une carrière en sciences infirmières. Depuis le tout début de ma maîtrise, je n’ai jamais regretté ma décision. Je veux aider les gens, et les soins infirmiers offrent énormément d’avenues pour faire exactement ça.
 
Katherine Mohsen :
Dès mon plus jeune âge, je savais que je voulais faire un métier qui me permettrait d’aider les autres, et j’ai toujours été intéressée par le fonctionnement du corps humain. Mais mon intérêt pour les soins infirmiers s’est vraiment manifesté lors d’un salon des carrières au secondaire, quand une infirmière a fait la démonstration de quelques actes techniques, comme prendre la tension artérielle et insérer un cathéter intraveineux dans le bras d’un mannequin. J’étais fascinée à l’époque, et je sais maintenant que les soins infirmiers vont bien au-delà de ce type d’habiletés.
Hannah Palmer :
C’est durant mes études secondaires que j’ai commencé à m’intéresser au domaine des soins infirmiers, plus précisément quand ma mère a reçu un diagnostic de cancer. J’ai passé beaucoup de temps à ses côtés, en l’accompagnant à ses rendez-vous et en lui rendant visite à l’hôpital après son opération. Pendant ces visites, je n’ai pas pu m’empêcher de remarquer les soins empreints de compassion et d’humanité que les infirmières prodiguaient à ma mère au moment où elle était le plus vulnérable. Elles étaient toujours attentives, que ce soit pour changer ses pansements ou lui refiler une crème glacée après l’heure des repas. Mon amour pour les sciences, ma fascination pour le corps humain et ma volonté d’aider les autres m’ont alors fait choisir la carrière d’infirmière. 

Xavier St-Germain Roy :

J’ai choisi les soins infirmiers parce que je voulais travailler près des gens et interagir de manière significative avec eux. J’ai découvert le domaine quand j’ai rencontré l’ami de mon oncle, un infirmier; c’était la première fois que quelqu’un m’expliquait en détail ce que faisait un infirmier pendant son quart de travail. Cette rencontre m’a fait comprendre que je voulais être un professionnel de la santé. C’est peu après que j’ai postulé en sciences infirmières. Je comprends maintenant qu’être infirmier est l’une des meilleures manières d’aider les gens.

 

Comment vous sentez-vous après avoir reçu ce prix?

 

Katie MacMillan a reçu le prix commémoratif F. Moyra Allen, instauré pour honorer la carrière éminente et la renommée internationale de F. Moyra Allen, B. Sc. inf., Ph. D., professeure émérite en sciences infirmières. Le prix est décerné par l’École à une diplômée ou un diplômé du programme de maîtrise qui fait preuve de leadership et possède les qualités requises pour mener une carrière florissante dans l’étude et la pratique des sciences infirmières.
Je me sens extrêmement honorée de recevoir ce prix. Honnêtement, savoir que mes collègues de classe et les membres du corps professoral de l’École croient que j’ai les qualités requises pour mener « une carrière florissante dans l’étude et la pratique des sciences infirmières » est incroyablement émouvant, et je vais travailler d’arrache-pied pour continuer de mériter leur confiance. C’est le soutien et l’amitié de mes collègues et des membres du corps professoral qui m’ont aidée à aller si loin.

Katherine Mohsen, lauréate du prix Barbara Ann Altshuler, octroyé par l’École des sciences infirmières Ingram à un finissant ou une finissante au premier cycle en sciences infirmières en fonction de ses réalisations cliniques et universitaires :

Je souhaite remercier la famille Altshuler d’avoir créé ce prix et soutenu les étudiants et étudiantes en sciences infirmières au fil des ans. C’est un honneur pour moi d’être la lauréate de ce prix cette année. J’apprécie beaucoup cette reconnaissance de mon travail d’étudiante, c’est une excellente façon de terminer mes études.

Hannah Palmer, lauréate du prix de fin d’études Evelyn Rocque Malowany, remis par l’École des sciences infirmières Ingram à un étudiant ou une étudiante ayant démontré un esprit d’initiative et de leadership dans la profession infirmière :

J’ai été surprise et honorée quand j’ai appris que j’étais la lauréate de ce prix; je ne m’y attendais pas. Je suis heureuse que mes efforts pendant mes études à McGill aient porté fruit. La bourse me servira pour mes études supérieures, lesquelles vont me permettre de faire un pas de plus vers mon objectif.
 
Xavier St-Germain Roy, lauréat du prix Pearson, octroyé par l’École des sciences infirmières Ingram à un finissant ou une finissante dont la moyenne générale est élevée :
J’ai été vraiment étonné d’apprendre que j’avais remporté ce prix. Ça fait toujours du bien de recevoir une telle marque d’encouragement, en particulier après avoir travaillé si fort au cours des deux dernières années. Je suis vraiment heureux et fier d’être le lauréat du prix Pearson.

 

Quels sont vos plans d’avenir?
Katie MacMillan :
Mon plan pour l’instant, c’est de retourner dans les Maritimes et d’y exercer comme infirmière soignante. À plus long terme, j’aimerais beaucoup devenir infirmière praticienne spécialisée, travailler en éducation et, éventuellement, en politique.

Katherine Mohsen :

À brève échéance, j’ai l’intention de continuer à travailler comme infirmière soignante en oncologie à l’Hôpital Royal Victoria, où j’ai travaillé au cours des trois dernières années. J’ai aussi été acceptée au programme de maîtrise en pratique clinique avancée à McGill, et je suis vraiment impatiente de commencer à l’automne prochain. À plus long terme, j’espère travailler à améliorer l’éducation des patients, un aspect des soins aux patients qui a capté mon intérêt pendant mon baccalauréat.

Hannah Palmer :
Depuis le début de mon parcours pour devenir infirmière, mon principal objectif est d’avoir le plus grand impact possible sur le plus grand nombre de gens possible. J’aspire à travailler comme infirmière praticienne spécialisée en soins de première ligne. Je veux faire partie de cette première ligne de défense qui aide à freiner l’apparition des maladies et leur progression. J’aspire à renforcer les communautés par l’éducation et la promotion de la santé, et je veux suivre mes patients tout au long de leur vie et les aider à faire face aux changements dans leur état de santé.
Pour réaliser ces rêves, je vais commencer ma maîtrise en pratique clinique avancée à McGill en septembre, tout en acquérant de l’expérience en soins infirmiers en travaillant comme infirmière clinicienne à l’urgence.
Xavier St-Germain Roy :
Mon plus grand souhait aujourd’hui, c’est de pratiquer les soins infirmiers en région éloignée. Nous regardons, moi et ma compagne, qui est aussi infirmière, les occasions d’emploi auprès des populations autochtones du Canada. Nous voulons travailler avec des gens qui n’ont pas eu la même chance que nous dans la vie. C’est notre façon de redonner à la communauté et de vraiment faire une différence.

 

Que diriez-vous à quelqu’un qui pense entreprendre des études en sciences infirmières à McGill?
Katie MacMillan :
Pour moi, la profession infirmière est l’une des plus belles, même si les études pour devenir infirmière peuvent être difficiles et intenses. Étudier en sciences infirmières à McGill a plusieurs avantages, en particulier comme étudiante au programme de maîtrise à entrée directe. La petite taille des classes permet d’établir des liens d’amitié plus profonds et un réseau d’entraide durable. Les membres du corps professoral travaillent sans relâche pour nous aider à développer notre propre passion pour les soins infirmiers et nous aider à devenir de véritables leaders dans le domaine. De plus, la pédagogie que McGill applique dans ses programmes, les soins infirmiers fondés sur les forces et centrés sur le patient, est une approche que je suis fière de défendre et de promouvoir. Si je devais recommencer, je choisirais sans aucun doute McGill pour mes études en sciences infirmières.

Katherine Mohsen :

McGill a été une université très accueillante et m’a offert de nombreuses occasions d’apprendre et de grandir comme infirmière. Vous devez être prêt à mettre les efforts, et vous découvrirez vite que les journées ne sont pas toutes faciles, mais le milieu des soins infirmiers est extrêmement enrichissant. De mon expérience, les patients sont très reconnaissants quand ils sont soignés par du personnel infirmier expérimenté et empreint de compassion.
Hannah Palmer :
Je dirais à quiconque veut faire des études en sciences infirmières à McGill que McGill a un formidable programme qui évolue sans cesse pour répondre aux besoins des étudiants. Le programme apporte un soutien constant à ses étudiants en raison de l’esprit de communauté qui s’y développe. Les étudiantes et les membres du corps professoral de l’École consacrent du temps à aider les autres à réaliser leur plein potentiel sur le plan universitaire, et aussi à les soutenir affectivement. Étudier en sciences infirmières à McGill est difficile et demande de la détermination et de l’engagement, mais quand vous montez sur la scène à la collation des grades, vous réalisez que ça valait la peine.

 

Xavier St-Germain Roy :
Je suis venu à McGill parce que je voulais faire mes études de premier cycle en anglais, après avoir fait mon cégep en français. Je me rappelle encore la première journée, quand nous étions tous alignés pour former « 2016 » sur le terrain du stade. C’était comme une grande famille. Ce sentiment de communauté ne m’a jamais quitté durant tout mon passage à McGill. C’est ce qui a fait la différence pour moi. D’après mon expérience, ce sentiment d’appartenance à la communauté est ce qui distingue McGill des autres.

Félicitations à tous les membres de la promotion 2018!

Le 1 juin 2018