On prévoit que le taux global de mortalité en raison du cancer augmentera à un «rythme alarmant» au cours des deux prochaines décennies, s’élevant à 22 millions de nouveaux cas et à 13 millions de décès par année.
Voilà le message que l’on retrouve dans un nouveau rapport du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), qui fait partie de l’Organisation mondiale de la Santé et qui observe la propagation du cancer et émet de nouvelles données sur cette maladie tous les cinq ans.
La plus récente édition, fondée sur les statistiques de 2012, évalue que 60 pour cent des nouveaux cas de cancer et que 70 pour cent des mortalités dues au cancer se produisent dans les pays en voie de développement, augmentant ainsi l’écart entre les nations riches et pauvres. Dans certains pays de l’Ouest bien nantis, on est davantage disposé à avoir le cancer. Par contre, dans les pays moins développés, le cancer a plus de risque de vous tuer.
Le Danemark, la France, l’Australie, la Belgique et la Norvège ont enregistré l’incidence la plus élevée de nouveaux cas de cancer (excluant le cancer de la peau sans présence de mélanome) en 2012, mais les cinq ont piqué du nez sur la liste en ce qui a trait au taux de mortalité due au cancer. Le Canada a vécu un peu la même chose, se plaçant au 12e rang pour l’incidence au cancer, avec environ 295 nouveaux cas pour chaque groupe de 100 000 personnes et au 64e rang en ce qui a trait à la mortalité, avec environ 103 décès par groupe de 100 000 personnes.
Les pays enregistrant le taux le plus élevé de mortalités en raison du cancer en 2012 étaient la Mongolie, la Hongrie, l’Arménie, la Serbie et l’Uruguay.
Cliquez ici pour lire l’article intégral du Globe and Mail (en anglais).
Le 5 février 2014