Dr. Charles Scriver. Photo: Claudio Calligaris.

La carrière du Dr Charles Scriver s’est étendue sur 50 ans. Des incroyables percées médicales aux initiatives de recherche innovatrices, il passait une importante partie de son quotidien à échanger avec les gens.

La revue En tête de l’Université McGill comprenait un article de fond sur cet éminent membre de la Faculté de médecine, Professeur émérite titulaire de la Chaire Alva en génétique humaine et Professeur émérite en pédiatrie.


Des parents qui « se sont bien gardés de pousser » leur fils à étudier la médecine. Avec un certain succès, du moins au début, car ses intérêts se tournent vers la littérature et la géographie à McGill. La profession de géographe lui paraît « plutôt intéressante », et il envisage même sérieusement de poursuivre des études supérieures dans cette discipline.

Mais c’est sans compter sur la petite voix qui lui chuchote que « la médecine ne serait tout de même pas si terrible que ça ». Après tout, il a particulièrement aimé son cours de premier cycle en biologie humaine avec le Pr Norman Berrill, et a grandi aux côtés de « deux excellents modèles » qui n’ont eu de cesse de placer le patient au coeur de leur métier, et pour qui la médecine était une véritable vocation. Alors, la médecine comme prolongement d’un cours de biologie humaine?

Pourquoi pas. C’est ainsi que Charles Scriver demande à intégrer la Faculté de médecine. Mais contrairement à la plupart des candidats, il ne multiplie pas les demandes d’inscription. Une seule suffi t, et si elle n’aboutit pas, eh bien tant pis, il fera autre chose. À l’automne 1951, il commence ses études de médecine à McGill. À lire dans En tête ►