Toute nouvelle mère a déjà eu un signe de  «mamnésie». Elle peut se sentir incapable de suivre le manuel d’instructions de la balançoire du nouveau-né ou appeler sa meilleure amie sous un mauvais nom. Lors des premiers mois éprouvants et bouleversants de la maternité, un gel du cerveau peut sembler familier.

Lesley Fellows, professeur agrégé de neurologie et neurochirurgie à l’Université McGill, souligne que ce ne sont pas seulement les réveils fréquents qui nuisent au cerveau. Parce que les nouvelles mères doivent apprendre rapidement une panoplie de nouvelles habiletés et tâches pour prendre soin de leur bébé, leurs fonctions d’exécution sont soudainement appelées à travailler de longues heures.

«Toutefois, les hormones peuvent également avoir un effet négatif sur le fonctionnement du cerveau »,  avoue Jens Pruessner, directeur du Centre d’études sur le vieillissement de McGill. « Les femmes enceintes et les mères qui ont un post-partum ont un surplus d’ «hormones stéroïdes»  comme le cortisol, qui est nécessaire au développement du fœtus et donne à la mère l’énergie pour endurer les tensions de l’accouchement. Toutefois, ces hormones peuvent également avoir un impact négatif sur les habilités cognitives », indique le Dr Pruessner.

« Le cortisol est notre principale hormone de stress. Il donne de l’énergie pour faire face à tout accroissement de demande ou à toute menace en vue, ce qui est bien, » précise-t-il. « Mais en même temps, il ferme les sections de votre cerveau qui permettraient d’avoir des idées plus claires. »

 

Lire l’article complet (en anglais): The Huffington Post

 

19 Septembre 2012