La Fondation du cancer du sein du Québec a annoncé cette semaine un investissement de 4,5 M $ pour neuf chercheurs d’ici, notamment six chercheurs affiliés à McGill, au CUSM et à l’Hôpital général juif. Au total, depuis 20 ans, la Fondation a investi plus de 25 millions de dollars en recherche, dans l’espoir de réaliser sa vision d’une vie sans cancer du sein.
Avec cette 5e édition du concours de subventions de recherche en cancer du sein, la Fondation poursuit son engagement envers la communauté médicale et scientifique du Québec en investissant dans des projets de recherche prometteurs. Les fonds octroyés varient entre 100 000 $ et 125 000 $ par année et seront alloués sur une période de 4 ans. Les projets de recherche choisis visent entre autres à mieux comprendre le fonctionnement des cellules cancéreuses, à développer des médicaments et vaccins contre le cancer du sein, à améliorer le diagnostic et à trouver de nouveaux liens héréditaires qui expliqueraient le cancer du sein chez certaines familles québécoises.
« Encore une fois cette année, la qualité des propositions qui nous ont été soumises démontrent la grande vitalité de la communauté de recherche en cancer du sein au Québec. Nous avons désormais une meilleure compréhension des différents types de cancers du sein, ce qui nous permet d’espérer développer des traitements encore plus ciblés, avec moins d’effets indésirables », a indiqué Francine Cléroux, présidente-directrice générale de la Fondation. « Le cancer du sein est la forme de cancer qui touche le plus de femmes au Québec. Toutefois, grâce aux avancées des dernières années, le taux de survie au cancer du sein 5 ans après le diagnostic, est désormais de 88 %. L’investissement annoncé aujourd’hui, nous rapproche d’un avenir sans cancer du sein. »
Les six chercheurs affiliés à McGill sélectionnés et leurs projets sont :
Dr Michael Witcher, professeur adjoint, Département d’oncologie, Université McGill, et chercheur, Institut Lady Davis de l’Hôpital général juif: Trouver une nouvelle cible thérapeutique pour empêcher l’apparition de métastases.
Dre Morag Park, professeure, Département de biochimie; directeur, Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman, Université McGill; et chercheuse, Institut de recherche du CUSM : Trouver une nouvelle utilisation à des médicaments déjà connus.
Dr Moulay Alaoui-Jamali, professeur, Département d’oncologie, Université McGill, et chercheur, Centre du cancer Segal, Hôpital général juif : Développer un médicament pour empêcher l’apparition de métastases.
Dr Luke McCaffrey, professeur adjoint, Centre de recherche sur le cancer Rosalind et Morris Goodman : Améliorer le diagnostic au stade précoce de la maladie.
Dr Mark Basik, professeur agrégé, Département d’oncologie, Université McGill, et chirurgien et chercheur, Hôpital général juif : Améliorer le diagnostic pour offrir le bon traitement à la bonne personne.
Dr William Foulkes, professeur, départements de médecine, de génétique humaine et d’oncologie, Université McGill; directeur, programme de génétique du cancer, Université McGill; généticien du cancer et chercheur, Institut de recherche du CUSM : Trouver pourquoi les membres de certaines familles québécoises sont à très haut risque de développer un cancer du sein.