Gravir la colline, vers de nouveaux défis…
Par Diane Weidner
Les 181 étudiants en médecine et 38 étudiants en médecine dentaire de la nouvelle cohorte de l’Université McGill, prêts à relever les défis qui les attendent, se sont réunis le 22 août dans un amphithéâtre du Pavillon McIntyre des sciences médicales. Ils entamaient ainsi trois jours intensifs d’orientation qui leur ont permis non seulement de rencontrer leurs camarades de classe, mais aussi de profiter des conseils précieux de leurs prédécesseurs et du corps enseignant sur la façon de se préparer aux quatre années à venir, en restant concentrés et en gardant l’équilibre. La Dre Beth-Ann Cummings, vice-doyenne aux études médicales de premier cycle, le Dr David Eidelman, vice-principal (santé et affaires médicales) et doyen de la Faculté de médecine, et le Dr Paul Allison, doyen de la Faculté de médecine dentaire, entre autres orateurs, ont accueilli la promotion de 2021 à l’Université McGill et ont rappelé à ses membres de prendre le temps de savourer ce moment, qui marque leurs premiers pas dans un parcours passionnant.
Liang Chen, président exécutif de l’Association des étudiants en médecine, et Ryan Siciliano, président exécutif de l’Association des étudiants en médecine dentaire, ont également souhaité la bienvenue aux étudiants, accompagnés de plusieurs membres de la promotion 2020, entamant ainsi les préparatifs de l’expérience Frosh annuelle.
Le programme de la deuxième journée d’orientation comprenait notamment une séance d’accueil présentée par l’aîné Charlie Patton, qui a conseillé aux étudiants, entre autres paroles de sagesse, d’être intègres dans leur rapport au monde. La professeure Faith Wallis a présenté aux étudiants une petite histoire aux accents humoristiques de la médecine et de la médecine dentaire à McGill. La troisième journée a constitué une immersion dans le rôle du médecin, ou « Physicianship ».
Choisir la médecine
En discutant avec les étudiants au fil de la journée, nous avons découvert avec intérêt les influences diverses qui les ont conduits vers les études médicales, poussés par une passion et un désir d’être utile à autrui. Voici un bref aperçu de leurs parcours remarquables.
Étudier la médecine à McGill était un choix sans équivoque pour la Montréalaise Minuoja Chandramohan, qui a toujours aimé la recherche et s’est illustrée dans des expo-sciences à l’échelle nationale. « Je veux inspirer les jeunes filles à nourrir leur passion pour la science », affirme Minuoja, bénévole pour Les Scientifines, un organisme à but non lucratif qui fait la promotion de carrières en sciences et technologies auprès des jeunes filles de quartiers à faible revenu. À sa droite se trouve Jennifer Robinson, de la Première Nation de Timiskaming. L’expérience de Jennifer dans le secteur de la santé publique et sa connaissance des problèmes de sa communauté l’ont motivée à retourner aux études pour devenir médecin, dans le cadre du Programme des facultés de médecine pour les Premières Nations et les Inuits au Québec. « Le nombre de médecins n’est pas aussi élevé qu’il le devrait dans les communautés des Premières Nations. Je veux aider à changer cela, et m’impliquer dans des enjeux importants, comme la prévention du suicide et la toxicomanie ». Jennifer souhaite également être un modèle fort pour ses enfants en leur montrant qu’il est important de faire ce que l’on peut pour aider.
« Le corps humain est tellement complexe, tellement parfait. C’est la meilleure machine qui soit », dit Carl Laverdière (à gauche), diplômé du programme de génie mécanique de l’Université McGill. Il s’intéresse beaucoup au génie biomédical et souhaite conjuguer ses passions pour la technologie et la médecine afin d’améliorer la santé et la qualité de vie de tous. Aaron Hass (à droite), a su qu’il voulait étudier la médecine dès son premier cours de biologie, au secondaire. « Il n’y a rien de plus important que de se connaître soi-même, et de connaître sa santé », affirme Aaron, qui s’intéresse à la chirurgie générale.
« Une équipe médicale incroyable a sauvé la vie de ma sœur », raconte Zineb, dont l’intérêt pour la médecine d’urgence date des heures passées à l’hôpital avec ses parents, alors que sa sœur subissait des interventions médicales. Ayant vécu au Maroc, à Chicoutimi et à Abou Dhabi, Zineb était attirée par la diversité internationale qu’offre McGill, et aime être entourée de tant de personnes d’horizons différents.
La majorité des étudiants du programme MDCM sont des résidents du Québec, mais certains sont venus de loin pour étudier à l’Université McGill. C’est le cas du Winnipégois Michael Grossi, qui profite de sa première semaine à Montréal, où il remarque que les rues en pente sont nombreuses. « Je me passionne depuis toujours pour la science et la recherche, et je voulais changer les choses dans le monde », dit-il, prêt à gravir la côte vers le Pavillon McIntyre d’un pas vigoureux au cours des quatre prochaines années.
Photos par Owen Egan.
Le 25 août 2017