Le 29 juillet, les nouveaux résidents, qui ont officiellement commencé tôt en juillet, étaient conviés à la séance annuelle d’orientation de la Faculté de médecine de l’Université McGill. Les 192 résidents en première année, pluriels par leur parcours et leurs disciplines d’études, ont pu s’informer sur la façon de bien gérer la résidence. Les résidents, les professeurs et le personnel en ont profité pour nouer des contacts, tout en goûtant à la cuisine de deux camions de restauration de rue qui étaient sur place pour l’occasion.
« J’ai vraiment beaucoup apprécié mes études de premier cycle à l’Université McGill. Le programme était extraordinaire et je m’attends donc à un programme de qualité similaire [pour la résidence] », a confié Dre Jacinthe Boulet, qui effectue une résidence en médecine interne et qui figure parmi les nombreux diplômés récents de la cohorte du programme d’études de premier cycle en médecine à l’Université McGill.
Dre Boulet attribue aux résidents et au personnel lui ayant servi de mentors pendant ses stages en médecine interne le mérite de l’avoir inspirée à choisir cette discipline. Sa camarade d’études, Dre Anafa Gamliel, qui entreprend une résidence en médecine de famille à l’Hôpital général juif, justifie son choix par la diversité de la discipline. « Durant les stages, j’ai pris plaisir à porter un chapeau différent chaque mois – un jour j’aidais des mères à accoucher et le lendemain je recevais une personne à la clinique », a indiqué Dre Gamliel. « Comme je ne voulais pas renoncer à ces possibilités et adopter une spécialité plutôt qu’une autre, j’ai opté pour la médecine de famille, qui laisse la voie libre à ce qui nous intéresse. Il est possible de pratiquer des accouchements pendant un an et de travailler à l’hôpital l’année suivante – la pratique sera toujours très différente. »
La diversité de la cohorte est évidente dans les spécialités choisies par les résidents, autant que dans leur cheminement. Ainsi, on trouve un citoyen canadien natif d’Iran qui y a terminé ses études en médecine nucléaire en 1995 et qui est de retour pour actualiser ses connaissances et obtenir le permis d’exercer au Canada au même niveau qu’il le faisait dans son pays natal. Puis, il y a Dre Samaa Matwani, une Omanaise qui a été attirée à l’Université McGill par son programme mondialement réputé en obstétrique et gynécologie et qui envisage de retourner dans son pays pour y exercer.
Dr Armand Aalamian, vice-doyen de l’enseignement médical des 2e et 3e cycles et des affaires professionnelles à la Faculté de médecine de l’Université McGill, avait aussi des messages à l’intention de la nouvelle cohorte de résidents.
« Comme je le leur ai dit aujourd’hui, je m’attends à ce qu’ils envisagent leur apprentissage en apprenants adultes. Je m’attends à ce qu’ils se demandent comment s’investir dans leur éducation et dans le processus d’améliorer leur environnement d’apprentissage et leur éducation, tout en assimilant simultanément les compétences qui leur seront indispensables au cours des deux à cinq prochaines années. »
« J’estime aussi crucial qu’ils reconnaissent l’importance de nous faire part de leurs commentaires, dans une perspective axée sur des solutions constructives. »
Selon Dr Lorne Schweitzer, un des huit résidents du groupe qui sont des diplômés de l’Université de Montréal, ce
message était clair et net. « On sent vraiment qu’on nous encourage à améliorer le programme », a-t-il dit.
Le message final de la journée « est de survivre », a précisé le Dr Aalamian. « La résidence s’apparente à un jeu de survie et il est important que les résidents apprennent toutes les astuces pour en sortir gagnants – et nous leur donnerons les outils dont ils ont besoin. »