Un partenariat public-privé développera et mettra en œuvre des biomarqueurs cliniques et d’autres solutions personnalisées en soins de santé afin d’améliorer les résultats chez les patients atteints de cancer

Un investissement de 21,1 millions de dollars a été consenti au Partenariat pour la médecine personnalisée en cancer (PMPC) dans le but d’offrir une approche intégrée pour le développement et la mise en œuvre de biomarqueurs cliniques et d’autres solutions personnalisées en soins de santé afin d’améliorer les résultats chez les patients atteints de cancer. Les projets subventionnés par ce partenariat permettront, entre autres, l’implantation, dans le système de santé, de plateformes à la fine pointe de la technologie dans le domaine de la génomique, de la protéomique, de la bioinformatique et des technologies de l’information afin de développer et de déployer de nouveaux biomarqueurs et de nouvelles stratégies thérapeutiques ciblées pour le traitement des cancers du poumon, du côlon et du sein.

La médecine personnalisée consiste à utiliser certaines informations recueillies à partir de la tumeur, du sang ou d’autres échantillons du patient pour caractériser le sous-type de la maladie et choisir le traitement optimal. Le catalyseur clinique du projet est le Consortium de recherche en oncologie clinique du Québec (Q-CROC), un réseau multidisciplinaire de cliniciens, de chercheurs universitaires et d’autres membres de la communauté médicale qui prennent part à des recherches cliniques et translationnelles dans le domaine du cancer, cofondé par le Centre du cancer Segal de l’Hôpital général juif.

« Les progrès rapides de la recherche clinique nous permettent de mieux comprendre les fondements à l’origine du cancer et d’élaborer des outils diagnostiques et des médicaments ciblés pour traiter certains sous-types particuliers de cancers courants tels que le cancer des poumons, du côlon ou du sein. Il est essentiel que ces outils et médicaments novateurs soient disponibles pour le bénéfice des patients de partout au Québec », a déclaré Gerald Batist, professeur d’oncologie à l’Université McGill, codirecteur de Q-CROC et directeur du Centre du cancer Segal. « Alors que la technologie évolue rapidement, il sera essentiel de préparer notre système de santé afin d’intégrer toutes ces nouvelles informations moléculaires et d’éduquer les professionnels de la santé dans la pratique de la médecine personnalisée. »

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18 février 2013