Pas de lien similaire chez les garçons, selon l’étude menée auprès de plus de 2 000 enfants

Les filles qui se suralimentent régulièrement à l’âge préscolaire sont plus susceptibles de souffrir d’anxiété, d’impulsivité et d’hyperactivité à l’adolescence, selon une recherche menée par une équipe de l’Université McGill et du Centre de recherche Douglas.

Pour son étude, l’équipe scientifique a analysé les habitudes alimentaires de plus de 2 000 enfants en bas âge rapportées par les parents et tuteurs dans le cadre d’une enquête québécoise, puis évalué les symptômes de santé mentale de ces mêmes enfants à l’âge de 15 ans. Les résultats montrent un lien entre la suralimentation et des difficultés ultérieures chez les filles, mais pas chez les garçons.

Principaux points à retenir pour les parents

Si les conclusions indiquent que les habitudes alimentaires des enfants peuvent être des signes précurseurs de troubles de santé mentale, l’équipe souligne néanmoins que l’étude fait uniquement état de l’existence de liens, pas que certaines habitudes alimentaires entraîneraient inévitablement des troubles de santé mentale.

« Il est normal que les enfants mangent trop de temps en temps, mais les excès fréquents peuvent être le signe de troubles émotionnels », explique Linda Booij, autrice principale, professeure au Département de psychiatrie de l’Université McGill et clinicienne-chercheuse pour le Continuum des troubles de l’alimentation et le Centre de recherche Douglas.

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